1ère semaine de guerre - Lundi 3 août au dimanche 9 août 1914
LUNDI 3 AOUT 1914 - SAINTE LYDIE – 1er jour de la guerre
MARDI 4 AOUT 1914 - SAINT DOMINIQUE – 2e jour de la guerre
MERCREDI 5 AOUT 1914 - SAINT GASSIEN – 3e jour de la guerre
JEUDI 6 AOUT 1914 - TRANSFIGURATION DE NOTRE-SEIGNEUR – 4e jour de la guerre
VENDREDI 7 AOUT 1914 - SAINT ALBERT – 5e jour de la guerre
SAMEDI 8 AOUT 1914 - SAINT EMILIEN – 6e jour de la guerre
DIMANCHE 9 AOUT 1914 - SAINT ROMAIN – 7e jour de la guerre
Revue de presse
- La France en état de siège - Convocation des Chambres
- La France est prête - Paris acclame les soldats qui partent à la frontière – La mobilisation s'accomplit dans un ordre admirable - Vive la France !
- La neutralité du Luxembourg violée par l'Allemagne
- L’Allemagne a déclaré la guerre à la France
- L’Angleterre marche avec la France et a mobilisé, à minuit, sa flotte et son armée
- L’Italie a fait à la France une déclaration officielle de neutralité
- La Belgique, avec ses 250,000 soldats, barre à l'Allemagne la route de la France
- Les Allemands ont bombardé Bône et Philippeville
- Les Allemands ont fusillé un curé français, près de Briey
- Les Chambres ont fait l'unanimité de la réconciliation nationale
- Autour de Liège les Belges combattent avec intrépidité et succès contre les Allemands
- La déclaration de guerre de l'Angleterre à l'Allemagne
- Les troupes allemandes se replient devant l'armée russe
- La défense héroïque de Liège
- L'Autriche déclare la guerre à la Russie
- Le tsar Nicolas II a embrassé la France dans la personne de son ambassadeur
- Les Russes avancent en territoire allemand
- Entrée des troupes françaises à Mulhouse
Morceaux choisis de la correspondance
3 août - JMO 5e RAC/Groupe 95[1].- 45e batterie : le capitaine Cuny commandant la batterie, le lieutenant Delorme et le s/lieutenant Hamon sont arrivés hier à Besançon et préparent le cantonnement de la batterie à Fontaine Argent, faubourg de Besançon. Arrivée des hommes.
Les Vosges dans la bataille
4 août - ELLE[2].- Nos journées se passent jusqu’alors sans aucun incident, les nouvelles circulent à tort et à raison, on ne sait que croire. Dimanche soir le village était dans l’enthousiasme à l’idée que nos soldats étaient entrés à Colmar et avaient fait prisonnier un régiment de uhlans. Le lendemain, il fallait déchanter naturellement.
On a emmené 80 bœufs et vaches aujourd’hui, et on en prendra autant samedi prochain. On aura du mal ensuite de trouver du lait. Nos enfants vont très bien. Si seulement nous pouvions encore bien les nourrir pendant une quinzaine, après ils seraient plus en état de supporter des privations s’il le faut.
Nous avons reçu des lettres ce matin, une de Mère[3] datée de vendredi pour moi et une pour toi qui avait tourné à Cornimont, où elle te demandait de tes nouvelles et de venir la voir avant de partir. Egalement un télégramme qu’elle avait envoyé dimanche pour savoir où tu étais. Je lui ai télégraphié de suite. Je lui avais écrit lundi dès le matin, mais les lettres ont du retard naturellement. Elle dit aussi qu’elle est sans nouvelles des Paul[4], mais la pauvre Mère ne se rend pas compte que tout le monde est dans le même cas. Nous non plus n’avons rien reçu des Laroche-Joubert[5] et des garçons[6].
On a organisé une patrouille pour toutes les nuits, composée des hommes qui ne partent pas, Victor Claudel en tête. Ils ont l’air de se donner du mal et ont bien l’intention de maintenir la police.
Hier nous avons mis en ordre toutes nos petites affaires, on a encore fait la paie pour les deux jours qui s’étaient passés depuis jeudi jusqu’à l’arrêt. Tout est calme ici, à Cheniménil ou le redevient, on ouvrira la coopérative une heure par jour. Je pense que cela leur suffira.
Hier les trains étaient pleins de canons et de munitions qui montaient et aujourd’hui au contraire le 158e, qui était à Corcieux, est redescendu pour partir du côté de Lyon, cela m’étonne qu’on dégarnisse notre frontière pour aller si bas.
André[7] s’intéresse beaucoup à la guerre, ils prient tous les trois pour leur papa.
5 août - JMO 5e RAC/Groupe 95.- Opérations de la mobilisation. Le nombre des hommes arrivés aux batteries est suffisant pour constituer l’effectif qui est dirigé sur ses cantonnements.
Nous ne savions même pas que la guerre avait été déclarée hier soir à cinq heures.
6 août - ELLE.- Nous allons manquer prochainement de lait pour commencer. On emmène 3 vaches de la laiterie ce soir et le reste prochainement. Nous commencerons demain la soupe de pommes de terre pour le déjeuner du matin, laissant encore le lait qui reste pour nos cinq petits.
Mère m’a écrit, toujours de Gérardmer : « Longemer est occupé, il paraît que les Allemands sont de l’autre côté. Plus moyen de partir, les gares sont gardées, les magasins sont vides, on ne trouve plus rien, même le pain ces jours-ci, j’en ai acheté plusieurs miches qui sont à la cave. Les hôtels sont arrangés pour le service de la Croix Rouge, Marie et Germaine y vont travailler pour le dispensaire, bref tout est d’une tristesse mortelle. »
Nous sommes absolument privés de nouvelles de nos soldats. Des hommes qui étaient allés mardi à Epinal conduire les voiture de foin de réquisition sont venus nous dire qu’ils avaient vu Maurice qui partait pour Raon-l’Etape, qu’il nous embrassait toutes. De Georges rien. On voit des trains passer tout fleuris. Les soldats crient « à Berlin ». C’est un délire général.
Nous ne savions même pas que la guerre avait été déclarée hier soir à cinq heures quand Georges Vourion est arrivé. Il était en auto (la sienne) et faisait partie d’un convoi de munitions. Il avait des tas de cartouches, de revolvers et des boîtes de poudre dans l’arrière de sa voiture et il partait pour Baccarat. Il nous a dit qu’il tâcherait de venir nous donner souvent des nouvelles. Les Allemands étaient à Wissembach, par contre nos troupes étaient à Wesserling et Munster. Il était à Gérardmer le soir où nos soldats ont fait prisonnière la patrouille allemande à la Schlucht. Il paraît que les Français étaient cachés sous bois quand ils ont vu 12 hommes et un lieutenant allemand s’approcher en rampant, ils ont fait semblant de dormir et quand les autres ont été à 15 pas, ils ont sauté dessus. Il paraît qu’il fallait voir l’enthousiasme des Gérômois quand on a amené les prisonniers. Tu connais G. Vourion et son exaltation. Il nous voyait un peu tristes naturellement et nous disait que nous serions vainqueurs, que c’était le plus beau jour de sa vie et qu’il n’aurait pas voulu mourir sans avoir vu cette guerre.
Le 3e chasseur de St Dié est à peu près décimé. Des blessés ont dû arriver hier à Bruyères. Ici on organise des ambulances. Meuriot, le perleur, donne son 1er étage, Marie Krantz[8] toute sa maison. Maman a mis des lits dans la maison du bas. Tous les ouvriers ou plutôt les ouvrières ont offert des lits très gentiment. Elles viennent les monter et apportent même les draps et taies. Chacun est heureux de se dévouer. Maman a déjà retenu les plus débrouillardes et intelligentes d’entr’elles pour venir soigner et veiller les malades.
Maman a donné des bons à quelques familles nombreuses. Elles n’étaient pas venues réclamer. C’est le boulanger qui n’a pas voulu leur faire le moindre crédit et les a amenées à Maman, disant devant elles qu’on ne peut pas les laisser sans pain, que c’était bien dur pour lui de le leur refuser, etc. La commune ne veut pas commencer de suite les bons. Que voulais-tu que Maman fasse. Elle a fait des bons pour cette semaine et recommencera s’il le faut après.
Pauline[9] m’a écrit que le fils du maire est venu avec des soldats chercher ton auto. Elle a donné la clef du garage et le jeune Valdenaire a dit qu’il la rapporterait ainsi que le billet de réquisition si on emmenait la voiture. Elle dit (sa lettre est venue vite, elle est datée du 5) que tout se passe bien à Cornimont, que les ouvriers sont heureux qu’on les fasse travailler.
Tu as su sans doute comme nous avec quelle facilité les Allemands fusillent les Alsaciens, c’est affreux. Georges Schwindenhammer[10] est à Celles-sur-Plaine. Dimanche sa mère et sa famille sont allées le voir et Mme écrivait à Thérèse qu’ils ont vu 120 Alsaciens qui venaient de passer le Donon pour servir en France. Pauvres gens, pourvu qu’on ne fasse pas payer cher à leurs parents leur fidélité à la France, comme au pauvre Jamain et aux autres.
Ce matin viennent d’arriver 2 000 hommes.
7 août - ELLE.- Jusqu’alors le village était tellement calme qu’il fallait vraiment se répéter qu’on était en guerre pour y croire, on ne voyait que des soldats dans les trains. Ce matin viennent d’arriver 2 000 hommes, des chasseurs à pied d’Annecy, des hussards de Chambéry, un état-major complet, nous avons le général et 2 officiers qui logent à la maison. Les hangars de l’usine sont pleins de soldats et de chevaux. Tous, officiers et soldats, sont très gentils et polis. Un hussard auquel je montrais les hangars me disait « Je vous dérange bien, Madame, mais vous verrez, on ne fera plus comme en 70, on les empêchera de venir jusqu’ici ; nous vous embarrassons, mais c’est pour que vous soyez quittes d’en loger des autres, qui seraient sans doute plus gênants que nous ». Un autre, qui était dans la grange des Bailly, je passais devant justement, disait à un autre qui sans doute avait émis l’idée qu’on pourrait prendre des légumes dans le jardin : « Ne chipe rien, attends qu’on soit en Allemagne, alors nous pourrons manger ce qui ne nous appartient pas ».
Mr Alexandre Tschupp est passé vers 11 heures en auto revenant de Gérardmer et nous disait que Mr Catel de Lépanges avait reçu une balle dans la tête ce matin en faisant une reconnaissance aux environs de la Schlucht. L’Altenberg est occupé par nos troupes. Autrement pas de nouvelles, les officiers ne savent rien ou ne veulent rien dire.
Les 15 lits préparés dans la maison d’en-bas pour les blessés sont occupés par les officiers. Robert était devant la maison tout à l’heure quand le général est passé, il a enlevé son chapeau et fait le salut militaire en rougissant comme un coquelicot. J’aurais voulu que tu le voies. Il ne parle que de faisceaux, de sacs, de chasseurs, hussards, blessés, etc. et ne perd pas un mot de tout ce qu’il entend. Les officiers et soldats ont l’air assez fatigué, ils ont eu 26 heures de chemin de fer pour arriver à Epinal et de là ils sont venus à pied.
Notre sonnette ne marche plus, on a tellement sonné ces jours-ci et pourtant c’est très gênant. Maman a eu l’ingénieuse idée d’aller trouver un détachement de soldats et a demandé s’il ne se trouverait parmi eux personne qui soit électricien, et de suite un s’est détaché et a dit qu’il était électricien à l’école de santé de Lyon depuis deux mois, il y faisait une installation. Le brave garçon arrange cela depuis deux heures, c’est un fil cassé qu’on n’arrive pas à trouver.
J’ai reçu ce matin ta lettre de Vesoul et nous sommes contents de savoir Georges à Gray. Nous craignions encore qu’il soit à la frontière comme Maurice. Il paraît que Lucette est partie à Dijon avec ses enfants et sa mère craignant qu’il ne se passe à Rambervillers quelque chose comme en 70.
8 août - JMO 5e RAC/Groupe 95.- Les batteries reçoivent ce jour le complément des chevaux prévus, les premiers chevaux de réquisition ayant été touchés les 6 et les 7.
L’usine est envahie et dans un état épouvantable.
9 août - ELLE.- Hier le jeune commis de Cheniménil est venu prévenir Thérèse que l’usine était envahie, le bureau ouvert, etc. Thérèse et Maman y sont parties à 2 heures. Arrivées là, une usine dans un état épouvantable. On avait sorti toutes les balles de coton et les caisses de tubes du grand hall d’entrée couvert. Les soldats forgeaient dans la forge comme si de rien n’était. Ils avaient couché la nuit dans l’usine, avaient sorti le coton du mélange, des cardes pour se coucher dessus, toutes les allées étaient pleines de coton. Mais le plus ennuyeux est qu’on avait fait sauter la serrure du bureau, regardé dans toutes les archives. Le bureau américain de Maurice même avait été ouvert, des coupons d’actions et d’obligations jonchaient le sol. Ces dames ont été désolées, les officiers les renvoyaient d’Hérode à Pilate, enfin vers six heures du soir, elles ont réussi à obtenir une équipe de soldats pour faire rentrer les balles de coton et caisses à l’intérieur de l’usine et demain Thérèse ira pour faire ramasser le coton et faire balayer l’usine par des femmes et le serrurier remettra des serrures à toutes les portes et Thérèse retournera tous les jours dans sa maison, de 10 heures à 4, pour être là quand les troupes arrivent, puisqu’on nous annonce des passages incessants, et les installer où elle désire qu’elles soient.
Ces dames n’étaient pas rentrées à 8 heures du soir, je commençais à m’inquiéter et suis partie à leur rencontre avec Auguste Colin. Nous avons pris un laissez-passer à la Mairie et sommes allés jusque Cheniménil [11] sans avoir d’autre ennui que d’être arrêtés à chaque poste. Elles n’ont pu revenir en auto, car la Zèbre[12] ne marchait pas bien et Thérèse craignait de ne pouvoir arrêter aussitôt l’ordre donné. On ne racontera pas tout cela à Maurice, qui serait trop désolé de savoir sa belle usine en si piteux état. Comme il n’y peut rien, ce n’est pas la peine de l’ennuyer.
Ton frère Henry est à Sfax au 15ème bataillon de zouaves. Jusqu’alors ils sont campés dans une école de garçons et ils gardent la ville de Sfax. Comme les Italiens sont neutres, leur rôle n’est pas bien intéressant. La mobilisation se passe là-bas d’une façon excessivement calme. Les Arabes se rendent à leur convocation avec enthousiasme.
Le capitaine Péronne, qui loge chez nous (il est très gentil et nous plaît beaucoup, c’est le gendre du général Ste Claire Deville, inventeur du 75), vient de nous annoncer que les troupes sont à Mulhouse, ce qui nous enchante.
André et Noëlle sont sages, mais Robert dit toujours non, n’est-ce pas que c’est vilain.
Gravures du Petit Journal - Supplément illustré - 09/08/1914 (N° 1238)
Le conflit entre l’Autriche et la Serbie - La population serbe acclame les troupes.
On sait que la rupture des relations entre la Serbie et l’Autriche est une conséquence de l’attentat de Sarajevo où l’archiduc héritier d’Autriche perdit la vie. L’opinion autrichienne prétendit rendre la nation serbe responsable de cet attentat. La Serbie, cependant, fit ce qu’elle put pour éviter cette guerre. Aux sommations violentes de l’Autriche, elle a donné les réponses les plus sages, les plus mesurées, les plus satisfaisantes. Cependant l’Autriche ne s’est point montrée satisfaite et la déclaration de guerre a suivi de près la provocation.
La Serbie, qui sort à peine d’un conflit dans lequel ses armées se sont couvertes de gloire, a répondu au défi par une attitude énergique et digne. La mobilisation, favorisée par l’entraînement que les troupes serbes ont acquis dans les guerres récentes contre les Turcs et contre les Bulgares, s’est opérée avec une grande célérité. Le gouvernement a fait appel à toute la population : les vieillards et les tout jeunes gens eux-mêmes doivent prendre les armes et concourir à la défense du pays. De toutes parts, le peuple acclame les soldats qui vont rejoindre leurs corps, et l’on revoit les scènes enthousiastes qui marquèrent, en 1912, les débuts de la guerre contre la Turquie. C’est un spectacle singulièrement impressionnant que celui de ce petit peuple qu’on pouvait croire épuisé par une guerre récente longue et meurtrière, et qui trouve des forces nouvelles pour défendre son indépendance contre l’agression d’un puissant voisin.
Comment dénombrer les forces des deux adversaires ? L’Autriche dispose d’une armée quatre fois plus nombreuse que celle de la Serbie. Mais il faut compter avec les désagrégations possibles du fait des races diverses qui habitent ce pays. Dans l’armée autrichienne, il y a en effet 29% seulement d’Allemands, contre 71% d’autres races. Les Magyars proprement dits comptent dans ce chiffre pour un peu plus de 20%, mais le reste est fourni par des Tchèques, des Polonais, des Croates, des Roumains, des Slovaques, des Slovènes. Et peut-on croire que ces peuples, d’origine slave, pour la plupart, marcheront de gaîté de cœur contre les Serbes, leurs frères de race et de religion ? En Serbie, au contraire, une race unique, une pensée unique : la défense de l’indépendance et du sol de la patrie. Ajoutez à cela une armée peu nombreuse, mais aguerrie par les combats contre les Turcs et les Bulgares ; et ce fait important que cette armée combattrait chez elle, sur le terrain choisi par elle, dans ses montagnes, dans les forêts inaccessibles de la Choumadia où, maintes fois, au cours des siècles, la Serbie a triomphé des troupes innombrables envoyées contre elle par les rois de Hongrie ou les sultans ottomans.
Patrouille de dragons autrichiens sur les bords du Danube
Fidèles à leur tactique ordinaire, les Serbes ont, dès la déclaration de guerre, abandonné Belgrade, leur capitale, et gagné le centre du pays. Belgrade, en effet, placée sur la rive méridionale du Danube, s’offre sans défense à l’agression des Autrichiens. Ceux-ci, de l’autre rive, peuvent la bombarder. Et Belgrade est l’exemple, unique au monde, d’une capitale qui n’est pas défendable. Les Autrichiens ont suivi attentivement cette retraite, à laquelle d’ailleurs ils s’attendaient. Leurs patrouilles de cavalerie ont parcouru la rive du Danube et surveillé les mouvements des troupes serbes, gagnant le haut du pays.
Thèmes qui pourraient être développés
- La mobilisation : voir les notes d’Hanotaux : « Peut-être trouvera-t-on quelque intérêt à des notes prises, le jour même », mais aussi pratiquement comment cela se passe-t-il ?
- L’état de siège : en quoi cela consiste ?
- La déclaration de guerre : voir Hanotaux, les discours à la Chambre et le retour des ambassadeurs
- La durée de la guerre : ils partent pour 3 mois maximum !
- Le canon de 75 : la star de l’époque dans l’armée française
- Religion - Fête religieuse - La Transfiguration de Notre-Seigneur - 6 août
[1] JMO : Journal des Marches et Opérations / RAC : Régiment d’Artillerie de Campagne
[2] ELLE : Elle à Lui (Marie Cuny à son mari)
[3] Mère : sa belle-mère, Clémentine Cuny
[4] Paul Cuny, frère de son mari et sa femme Marie (dite Marie Paul)
[5] Laroche-Joubert : sa sœur Maguy et son mari Paul Laroche-Joubert
[6] Les garçons : ses deux frères : Maurice Boucher et Georges Boucher
[7] Leurs trois enfants : André, 7 ans, Noëlle, 5 ans et Robert 4 ans
[8] Marie Krantz : amie de la famille Boucher à Docelles
[9] Pauline Ringenbach : bonne des Georges Cuny à Cornimont
[10] Georges Schwindenhammer : frère de Thérèse Boucher, femme de Maurice
[11] Cheniménil est à 1 km de Docelles
[12] La Zèbre : petite voiture Torpédo
A découvrir aussi
- 10e semaine de guerre - Lundi 5 octobre au dimanche 11 octobre 1914
- 19e semaine de guerre - Lundi 7 décembre au dimanche 13 décembre 1914
- 20e semaine de guerre - Lundi 14 décembre au dimanche 20 décembre 1914
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